Environ 9 500 emplois

1) Assurances

Avec un montant total de primes d’assurances de 1,265 milliards d’euros en 2003, les Français sont au troisième rang mondial, avec environ 10 % du marché mondial des assurances maritimes « facultés “ (marchandises transportées), et « corps » de navires.
Effectifs : environ 1 100 emplois

2) Banques

Les banques françaises occupent, avec une part d’environ 10 %, une place majeure sur le marché des financements de navires de commerce. Le principal intervenant est CALYON. Le Crédit maritime est, quant à lui, le premier pour les navires de pêche.
Effectifs dans le maritime : environ 1 000 emplois

3) Courtiers

Une vingtaine de courtiers maritimes s’occupent de l’achat et de la vente des navires, neufs ou d’occasion, ainsi que des contrats d’affrètement. En particulier, BRS (Barry Rogliano Salles) compte parmi les principaux courtiers mondiaux.
Effectifs : environ 200 emplois

4) Bureaux d’études, consultants maritimes et analyse économique

Les bureaux d’études français (hors offshore) sont actifs dans toutes les branches de l’ingénierie maritime, qu’il s’agisse des aménagements portuaires, de l’architecture navale (projets complets de navires) ou de l’ingénierie navale en sous-traitance de spécialités (ventilation par exemple). Au total environ 40 entreprises, plus autant d’architectes navals indépendants, pour 1 500 emplois.
Les experts, consultants maritimes et instituts de recherche économique représentent environ 500 emplois œuvrant dans les domaines technique et économique.

5) Avocats maritimes

Une vingtaine de cabinets travaillent pour le financement de navires et de projets (maritimes ou portuaires). Par ailleurs, environ 60 cabinets sont spécialisés dans le droit maritime.
Effectifs : 300 emplois

6) Sociétés de classification

Les plus grandes sociétés de classification sont installées en France. Figurant au cinquième rang mondial des sociétés de classification, le Bureau Veritas (société de contrôle technique maritime) est leader pour des domaines comme les méthaniers ou les paquebots. Avec 1 500 salariés et un chiffre d’affaires de 150/200 millions d’euros, la branche « Marine » représente environ 15 % du groupe Bureau Veritas.
L’Institut de certification et de normalisation du nautisme (ICNN - La Rochelle) est né de la dérégulation européenne qui modifie les conditions de certification CE des navires de plaisance.

7) Travaux publics maritimes

Ils concernent le secteur de la construction d’équipements et d’ouvrages portuaires, la protection et l’aménagement du littoral.
Les effectifs sont d’environ 1 500 emplois. Le chiffre d’affaires est de 200 millions d’euros en France auxquels s’ajoutent 750 millions d’euros à l’exportation.

8) Câbles sous-marins

La fabrication des câbles sous-marins de télécommunications (posés parfois à plus de 1 500 m de fond) représente environ 1 500 emplois. Avec plus de 450 000 km de réseaux sous-marins, Alcatel est le leader mondial du marché des câbles en fibres optiques.

9) Matériels et services de lutte contre les pollutions marines

Une vingtaine de constructeurs d’équipements et de fabricants de produits (barrages flottants, écrémeurs…) fournissent des moyens d’intervention efficaces. Des prestataires de services spécialisés sont en mesure d’intervenir en cas de catastrophe.
Effectifs : 400 emplois

10) Médias

Entre la presse grand public orientée plaisance, les éditeurs spécialisés (Journal de la Marine Marchande, le Marin, la Revue Maritime…) et les journalistes spécialisés de la presse généraliste, environ 400 personnes travaillent pour le maritime dans la presse écrite. L’année 2004 a vu la naissance de la Radio de la Mer qui émet sur Internet et sur ondes moyennes.